Alors que Bonjour-santé offre déjà une gamme de services exhaustive, et ce, gratuitement, le gouvernement continue de dépenser des millions de dollars des contribuables pour déployer le RVSQ, un service qui offre une fraction des services offerts par Bonjour-santé.
Oui, nous sommes en avance technologiquement. Oui, nous faisons appel à l’intelligence artificielle pour diminuer le temps d’attente dans des dizaines de cliniques, une première mondiale.
Mais nous n’oublions pas nos aînés, et toute personne moins familière avec la technologie. Bonjour-santé ne fait pas de discrimination technologique. Voilà pourquoi nous maintenons un système téléphonique automatisé qui préserve l’universalité des services. À ce jour, 22 % des rendez-vous gérés par Bonjour-santé sont pris par l’entremise du système téléphonique.
Le RVSQ n’offre pas de système téléphonique et mise sur le fait que les secrétaires médicales, déjà débordées, répondront à toutes les demandes de rendez-vous au téléphone des aînés et des personnes moins technophiles. Il y a toutefois de fortes chances que les disponibilités proposées se soient déjà envolées sur le web. La plateforme Bonjour-santé, quant à elle, donne un certain temps d’avance au système téléphonique, pour équilibrer les chances avec le Web. Nos 120 lignes simultanées sont très utiles en période de fort achalandage.
Le RVSQ, pour sa part, n’est présent que dans quelques cliniques! 2344 médecins innovateurs suivent la voie du futur. Pourquoi voudraient-ils retourner en arrière? Bonjour-santé croit fermement au libre choix et est d’avis que les cliniques médicales et les médecins doivent pouvoir choisir la plateforme qui leur convient, sans être imposés un service en particulier.
La Fédération des médecins omnipraticiens s’est déjà prononcée à ce sujet : « ll va de soi que la FMOQ entend défendre âprement le principe suivant : l’utilisation de la plateforme du RVSQ doit être volontaire, et non obligatoire, pour tous les médecins de famille. »
Même les patients qui voient l’avantage de Bonjour-santé pour faciliter l’accès aux soins de santé le disent : ça devrait être gratuit! Notre réponse : adressez-vous au Ministère de la santé et des services sociaux pour que notre moteur de recherche devienne un service assuré.
La très grande majorité de nos 2,5 millions d’utilisateurs annuels utilisent nos services gratuitement, tout comme les cliniques. Comment arrivons-nous à proposer des services gratuits? Par notre seul service optionnel payant. Comme PME, nous avons des salaires à payer. Si nous n’avions pas ces revenus, nous ne pourrions tout simplement pas offrir des services gratuits.
Depuis la sortie du RVSQ - aussi conçu par le privé à coup des millions de dollars et non par des fonctionnaires - des milliers d’heures ont été mal investies par le gouvernement. Car le gouvernement a payé des consultants informatiques pour faire ce que nous faisions déjà. Donc, non, le RVSQ n'est pas « gratuit »; en tant que contribuables, tous les Québécois doivent encaisser la facture.
Nous réitérons notre appel au gouvernement: travaillons avec les PME innovantes au service de la santé des Québécois, comme il se fait ailleurs au monde!