Boucherville, le 23 juillet 2015 - Bonjour-santé®, une entreprise de Boucherville qui offre des solutions d’accès aux soins de santé, dévoile aujourd’hui un chiffre étonnant. Dans la dernière année, soit du 16 juillet 2014 au 15 juillet 2015, 29 914 plages horaires disponibles dans les cliniques sans rendez-vous n’ont pas trouvé preneur. Des médecins étaient donc disposés à recevoir des patients, mais par manque de patients, ces plages horaires n’ont pas été comblées. Pour les derniers 30 jours, le total est 4 004 plages horaires laissées libres. Pendant ce temps, les salles d’urgence de nombreux hôpitaux annoncent des taux d’occupation de plus de 100%.
« Le problème ne vient pas du tout des médecins mais plutôt du manque de fluidité du système de santé. Les gens n’ont pas l’information sur le meilleur endroit et le meilleur moment pour obtenir une consultation avec un médecin selon leur situation médicale. Avec notre service de recherche en ligne de disponibilités, nous tentons de briser le réflexe J’ai besoin de consulter un médecin dans les prochain 24 heures - Mon médecin ou ma clinique n’est pas disponible - Donc je me rends à l’urgence », explique Benoit Brunel, président de Bonjour-santé®. Le service en ligne de Bonjour-santé® permet effectivement de rechercher une disponibilité dans un rayon jusqu’à 70 km de votre code postal. Le service offre aux patients une option supplémentaire plutôt que de se rendre à l’urgence pour un cas pouvant être traité dans une clinique, en utilisant cette capacité inutilisée. Ce service est présentement payant, soit 15$ par recherche et est disponible à l’adresse www.bonjour-sante.ca; toutes les consultations offertes sur ce moteur de recherche sont couvertes par la RAMQ.
D’autre part, Bonjour-santé® se réjouit de l’intention du MSSS d’aller en appel d’offres pour un système de rendez-vous électronique et souhaite que le Ministre optera pour un service déjà éprouvé comme Bonjour-santé® (qui traite déjà 1,2 million de rendez-vous par année dans 160 cliniques médicales) et surtout, qu’il évitera de s’engager dans la création d’un nouveau système informatique et dans le démarrage et l’implantation d’un nouveau réseau.
« Une visite pour un cas non urgent coûte 5 fois plus cher au gouvernement à l’urgence que dans une clinique médicale. Si nous pouvions offrir ce service gratuitement, c’est tout le système de santé qui gagnerait en efficacité et en économie, sans compter l’amélioration importante des services à la population », ajoute Benoit Brunel.